L’art asiatique continue de se développer d’année en année et constitue aujourd’hui un marché international très prometteur. Il attire chaque jour davantage d’amateurs et de connaisseurs qui souhaitent se familiariser avec les particularités de cet art, souvent méconnu mais pourtant très riche.
Je vous présente donc 4 pistes ludiques qui vous permettront de vous initier à l’art asiatique.
Se former à l’art asiatique auprès d’une société spécialisée
Une société spécialisée représente un excellent moyen de s’initier correctement à l’art asiatique et d’apprendre à connaître la grande richesse de cet art. Ce type de société vous procure un service complet concernant l’estimation des pièces, des conseils personnalisés ainsi qu’une aide pour vos besoins particuliers. L’art asiatique est l’un des plus hétéroclites au monde et sa richesse tient tant à la variété de ses domaines de prédilection comme la peinture de tableau, ou la sculpture, qu’à son origine ancestrale, la particularité de ces pièces et de leur provenance (souvent Chine et Japon).
Une société spécialisée permet à ses clients de vendre et d’acquérir, de participer à une enchère ainsi que de découvrir un marché rare. Les sociétés proposent les services de plusieurs experts d’art capables de vous guider pour l’approfondissement des connaissances, l’initiation à la vente et à l’art asiatique en général. Ces sociétés sont présentent dans plusieurs régions de la France, notamment sur la Côte d’Azur, dans des grandes villes comme Nice.
Découvrir l’art asiatique dans les musées
Les musées d’art asiatique sont très développés un peu partout dans le monde. Au sein de ce type de musée, on y découvre des oeuvres exceptionnelles de Chine, du Japon, d’Inde, d’Asie du Sud Est ou même du bouddhisme dont la particularité est relative à chacun de ses berceaux.
Le bois et la terre cuite sont largement employés dans les articles japonais. On présente par exemple les fameux « Haniwa », des cylindres de terre cuite qui datent de la période « Kofun » du nom de ces splendides sculptures. Il est intéressant de remarquer que les fabricants de Haniwa étaient des potiers et non sculpteurs. En ce qui concerne la Chine, on retrouve souvent des objets art composé de jade.
Le jade, cette pierre précieuse verte, représente la première matière qui fut travaillée depuis l’époque néolithique. Dans l’art chinois, depuis cette période, ont été reproduites les mêmes formes dans des matières variées comme le bronze ou la terre cuite. Les céramistes chinois se distinguent par les céladons et la porcelaine. L’art Indien, quant à lui, a souvent repris depuis l’antiquité les mêmes thèmes, en travaillant successivement la pierre sous la forme de statue ou l’ivoire, matière des plus raffinées.
Ces visites vous donneront peut-être même envie d’exposer une œuvre dans votre salon vous-aussi !
Étoffer sa culture de l’art asiatique grâce à la lecture
La lecture est un excellent moyen de se familiariser à l’art asiatique. Il existe une vaste littérature sur le sujet dans des styles variés d’art caractéristique de l’Orient. La littérature qui traite de l’art chinois par exemple peut être abordée sous la forme de l’histoire et du développement de cet art depuis la préhistoire et l’antiquité. La littérature scientifique sur l’art chinois parle beaucoup d’architecture, de peinture, de gravure. Un ouvrage fondamental de la littérature est l’encyclopédie de la peinture chinoise.
La porcelaine japonaise représente également un ouvrage clé pour se familiariser avec le sujet. On peut également consulter l’âge d’or de la céramique chinoise qui traite de la collection Meiyintang qui a été constituée pendant plus de 50 ans par des passionnées de céramique chinoise. Le livre « La céramique chinoise » met en évidence chronologiquement de nombreux objets impériaux et régionaux, décoratifs ou utilitaires, depuis la période néolithique jusqu’à la dynastie Qing. « L’art d’Asie » offre un bon éventail sur le sujet de l’art en Chine, Corée et Japon.
S’informer sur l’art asiatique auprès des antiquaires
Un antiquaire est la bonne personne auprès de laquelle vous renseigner sur l’art asiatique. Avec la masse de connaissances dont il dispose, il est facile de puiser de cette vaste source des informations pratiques, historiques ou informatives sur le sujet.
La particularité des antiquaires est qu’ils ont souvent en leur possession des pièces rares et recherchées de toutes provenances. Il ne faut pas hésiter à questionner les antiquaires ils ont souvent beaucoup d’informations à fournir. De plus il s’agit du meilleur moyen d’obtenir une évaluation fiable et précise des œuvres d’art. Il est toutefois recommandé de vérifier au préalable les compétences et diplômes des antiquaires ( http://www.caoa.fr/ ) présents sur le marché afin de trouver une personne digne de confiance et qui bénéficie d’une certaine expérience.
Si vous habitez notamment sur la French Riviera, près d’Antibes ou de Cannes, vous n’auraient aucun mal à trouver des antiquaires !
Et vous, avez-vous envie de vous initier à l’art asiatique ?